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136   Life and Letters of Francis Galton


me, a serious statistical error. You disregard the fact that some populations increase faster than others and have therefore always a plethora of children and of persons too young to be academicians. Take as sample and not very incorrect figures, that America U.S. doubles in 25 years,- England in 50 and that France remains stationary. Then your calculation would do about a four-fold injustice to America, and a double injustice to England as compared to France, because it is at the age of 50 or thereabouts that people become academicians. The true comparison would be with the number of persons in the nations above the age of 50. This would avoid another great source of error arising from the very different chances of life of a child in different countries.

I fear the English physiologists will exclaim at your "etat momentane lors de la conception." Am I doing you an injustice in supposing that you argue on the hypothesis that conception and copulation are simultaneous? I certainly understand you do (pp. 311-2) but how can the argument stand? The spermatozoa do not get at the ovum for hours, perhaps many days, after copulation, and the ovum itself, when fecundated, has long been detached from the ovary.

I feel, now that I have come to the end of this letter, that I have done little else than find fault, but I beg you to be assured that my general impression of the book is of another kind. I feel the great service you have done in writing it, and I shall do what I can to make it known, as it ought to be, in England. Can you get any facts out of Foundling Hospitals about heredity? The people here who administer ours are not scientific.

I have written an audacious article for Fraser's Magazine in Jan./73 of which I will send you a copy. Believe me, faithfully yours, FxeNcis GALTON.

To M. ALPHONSE DE CANDOLLE.

GENhVE. 2. Janvier 1873.

-MONSIEUR ET HONOSIl coLLkctuE, Le volume que j'ai publie vous a cause un melange d'impressions agreables et desagreables. Je puis en dire autant de votre lettre du 27 Dacembre mais avant de discuter certain points, je desire vous faire une declaration generale. S'il m'echappe, dans lea 482 pages de mon livre, une phrase, un mot pouvant faire douter de mon respect pour votre impartialite, votre caractbre et votre talent d'investigation, ce ne pout titre absolument que par erreur et contrairement a mes intentions. Vous avez toujours cherche la verite. J'ai apprecie beaucoup votre travail et s'il n'etait pas inusits de transcrire de nombreux articles d'un auteur je vous aurais cite encore plus souveut.

L'idee de consulter les nominations par les Academies m'est venue it y a 40 ans 1 J'avais prig un de mes amis de prendre au secretariat de l'Institut les listes des Associes strangers et Correspondants de 1750 en 1789. Les noms modernes sont aises a trouver ailleurs. J'avais redige en 1833 un memoire sur ces listes de Paris et sur celles de la Societe Royale. Si je ne 1'ai pas publie alors c'est qu'il me semblait un peu presomptueux chez un jeune homme de mesurer ainsi la valour de savants illustres, parmi lesquels se trouvait son pore et quelques hommes distingues a c6te de lui. Une fois moi-meme sur certaines listes, it me repugnait d'en parler. Enfin, a 66 ans, aprbs une serie do travaux speciaux propres a justifier ma position, le courage m'est venu et jai pensE pouvoir m'elever au dessus des considerations personnelles de toute nature.

Ma redaction etait fort avancee quand j'ai connu votre oqvrage. Je 1'ai lu avec infiniment de plaisir,-comme je viens d'en relire les chapitres lea plus importants.

Nose sommes admirablement d'accord sur les faits. Nous avons les m6mes idees sur lea races. Vous avez envisage un plus grand nombre de categories d'hommes, mais celle des savants que j'ai etudiee d'une maniere plus speciale, avec une methode differente, m'a done de resultats extr6mement semblables aux v6tres quant aux faits.

Je persiste a croire qu'il y a, non pas une opposition mais une diFerence assez sensible dans 1'appreciation des causes qui ont infiue sur les faits.

Voua faites babituellement ressortir, comme cause principals,l'heredite. Quand vous parlez des autres causes elles sont indiquees accessoirement et sans chercher a demeler ce qui tient particulierement a elles ou a chacune d'entre elles. De loin en loin vous mentionnez ces autres causes. Ainsi on pout lire bien des pages oil vous d6montrez l'influence de 1'heredite avant de renoontrer une ligne comme au haut de la page 88 sur les social influences. lie titre m6me de l'ouvrage implique l'idee de rechercher uniquement sur l'heredite, ses lois et ses Consequences, autrement vous auriez dit: On the effect of heredity and other circumstances as to genus. Assure-